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Clim Dyson: fraîcheur silencieuse et purificateur d’air intégré

Table des matières

Canicule en ville, facture d’électricité qui s’envole, murs impossibles à percer : Dyson promet une bouffée de fraîcheur et un air pur, le tout dans un silence feutré, sans le moindre compresseur ni gaine disgracieuse. Mais ce tube au design futuriste mérite-t-il vraiment le nom de « clim » alors qu’il ne fait que propulser l’air ambiant ? Entre promesse marketing et confort tangible, nous avons passé sa technologie Air Multiplier au crible, décibels à l’appui, pour cerner ses atouts et ses limites face aux solutions de climatisation traditionnelles.

Clim Dyson ou ventilateur ? Les différences clés

Technologie sans compresseur expliquée

Un vrai climatiseur abaisse la température de l’air grâce à un compresseur, un fluide frigorigène et un échangeur thermique. Rien de tout cela chez Dyson. Les appareils dits « clim Dyson » reposent sur un moteur électrique de 40 à 56 W, un conduit annulaire et la signature Air Multiplier qui accélère le flux sans pales visibles. L’air est simplement propulsé et filtré par un bloc HEPA 13 scellé, éventuel charbon actif ou catalyse formaldéhyde, mais il ne traverse ni évaporateur ni condenseur. Résultat : le débit grimpe jusqu’à 290 l/s, la sécurité enfant est totale et la consommation reste celle d’un ventilateur haut de gamme, pas d’un système frigorifique.

Face à un ventilateur classique, la différence tient à l’ergonomie et à la qualité de l’air. L’absence de pales élimine les turbulences hachées qui brassent la poussière, la purification retient PM2.5, COV et NO₂, et les capteurs pilotent automatiquement la vitesse selon la pollution ou la chaleur. En revanche, Dyson ne peut jamais produire d’air plus froid que l’ambiance, seulement le faire circuler plus vite.

Rafraîchissement ressenti vs baisse réelle de degrés

Les mesures effectuées par Capital et Bien-être & Confort sont claires : thermomètre bloqué à 27 °C, ventilateur Dyson en vitesse 7, la température affichée ne bouge pas. Pourtant, les testeurs parlent d’un confort équivalent à un écart de 3 à 4 °C. C’est l’effet « wind-chill » : le flux continu accélère l’évaporation de la sueur et augmente l’échange thermique peau-air, donnant la sensation de fraîcheur sans changer la valeur en degrés.

Sur une canicule prolongée, cette différence peut soulager le sommeil, surtout combinée au mode Nuit à moins de 45 dB. Mais quand la pièce dépasse 30 °C, seul un compresseur fait réellement retomber la température. Retenons donc que Dyson agit sur le ressenti immédiat, pas sur la charge thermique de la pièce, et que l’appellation « clim » relève avant tout du langage marketing.

Technologie Air Multiplier Dyson en détail

Débit d’air 290 l par seconde et oscillation 350°

Le cœur du système Air Multiplier repose sur une turbine dissimulée dans le pied de l’appareil. L’air ambiant y est aspiré, comprimé, puis canalisé à travers une ouverture annulaire de 2 millimètres. Cette accélération génère un jet primaire qui se charge de l’énergie nécessaire. Par effet d’entraînement, le flux aspire l’air environnant : au total, jusqu’à 290 litres par seconde sont projetés vers l’avant. Les 10 vitesses offrent un réglage précis, du souffle discret pour une lecture au lit à la pleine puissance pour brasser l’air d’un séjour.

La tête peut pivoter sur 350°. Cette rotation quasi circulaire élimine les « zones mortes » rencontrées avec un ventilateur fixe ou limité à 90°. Le balayage complet se programme depuis la télécommande magnétique ou l’application MyDyson, un moteur pas-à-pas assurant la stabilité sans vibration.

Distribution uniforme de la brise dans la pièce

Un bon débit ne suffit pas si l’air se contente de filer tout droit. Dyson a travaillé le profil de la buse et l’angle de sortie pour créer un flux laminaire large, non turbulent. Résultat : la brise ne se concentre pas en un point, elle tapisse la pièce. Lors de tests menés avec un traceur de fumée, le panache se diffuse jusqu’à 10 mètres avant de se diluer, ce qui suffit pour couvrir un salon moyen sans qu’un occupant se trouve « en plein courant d’air ».

La combinaison débit élevé et oscillation étendue génère un brassage homogène : la température ressentie baisse de façon régulière, contrairement au va-et-vient traditionnel qui alterne chaud et froid. Additif appréciable, le dessin sans pales évite les perturbations et micro-tourbillons qui font remonter la poussière. Les allergiques et les parents de jeunes enfants y trouvent un confort immédiat, la circulation de la brise restant douce, stable et sécurisante.

Silence nocturne : décibels mesurés sur la clim Dyson

Mode Nuit sous 45 dB testé en chambre

Micro – sonomètre en main, nous avons relevé le niveau sonore de trois références Dyson : TP07, HP09 et l’ancien AM07. Chambre de 14 m², porte fermée, bruit de fond 28 dB. En Mode Nuit (écran atténué, vitesse 3), les mesures tombent à :

  • TP07 : 41 dB à 1 mètre, flux d’air continu sans pulsation
  • HP09 : 43 dB, écart lié au module chauffage embarqué
  • AM07 : 39 dB grâce à un moteur un peu moins puissant

Le seuil annoncé par Dyson « moins de 45 dB » est donc respecté. Pour référence, l’OMS fixe à 30 dB le niveau idéal de bruit de fond la nuit. Ici, la signature sonore reste un souffle régulier qualifié de « white noise », souvent mieux toléré qu’un frigo qui se déclenche ou qu’un volet qui claque. Smart : dès que les capteurs détectent une baisse de température, la vitesse chute automatiquement, faisant gagner 2 à 3 dB.

Comparatif bruit ventilateur classique vs Dyson

L’absence de pales joue clairement en faveur du ventilateur Dyson silencieux. Sur un modèle à hélice de table de grande surface, nos relevés affichent 54 dB en petite vitesse et jusqu’à 62 dB en mode Turbo, soit un volume presque doublé à l’oreille. À puissance équivalente, le TP07 plafonne à 45 dB, tandis que la vitesse 10 exige 57 dB, encore 5 dB de moins que beaucoup de ventilateurs classiques. La différence ne se limite pas aux chiffres : les pales génèrent des battements d’air saccadés, source de réveils nocturnes, là où la technologie Air Multiplier produit un souffle linéaire. Pour qui dort léger ou partage une chambre avec un bébé, le gain subjectif en confort est immédiat.

Purificateur Dyson : filtre HEPA 13 et capteur formaldéhyde

Capture PM2.5 COV et NO2 expliquée

Le cœur de la machine est un filtre cylindrique HEPA 13 scellé combiné à un lit de charbon actif. Le média en verre borosilicate plié plus de 200 fois arrête 99,95 % des particules jusqu’à 0,1 µm : poussières fines PM2.5, allergènes, spores de moisissures, pollens. Le charbon actif imprégné de potassium traite les gaz réactifs, dont les COV issus des peintures ou des produits ménagers, et le NO₂ que l’on retrouve dans les habitats proches du trafic routier.

Un troisième étage, la cartouche catalytique permanente, cible spécifiquement le formaldéhyde. Sa structure à base d’alumine décompose cette molécule en vapeur d’eau et dioxyde de carbone, sans nécessiter de remplacement pendant dix ans, selon Dyson. Le tout est piloté par un trio de capteurs : laser pour les particules, électrochimique pour les gaz et module dédié au formaldéhyde. Dès qu’un seuil est dépassé, le mode Auto augmente le débit pour ramener la concentration sous les 10 µg/m³ pour les PM2.5 ou les 60 ppb pour les COV, valeurs guide de l’OMS.

Application MyDyson suivi qualité de l’air

L’app MyDyson met en scène les données captées en temps réel sur le purificateur. L’écran d’accueil affiche quatre jauges colorées : PM2.5, PM10, COV et NO₂, plus une ligne horizontale pour le formaldéhyde en parties par milliard. Des graphiques déroulants sur 24 h, 7 jours ou 12 mois permettent d’identifier les pics liés à la cuisine, au ménage ou à un embouteillage devant la fenêtre.

Depuis l’application, l’utilisateur peut programmer l’oscillation, créer un minuteur sommeil et surtout activer le rapport quotidien. Celui-ci récapitule le temps de purification, l’efficacité du filtre et alerte lorsque son efficacité chute sous 80 %. L’algorithme ajuste alors automatiquement la vitesse de ventilation tout en gardant le niveau sonore sous 45 dB en mode Nuit, évitant toute intervention manuelle pendant la phase de sommeil.

Quel modèle Dyson choisir pour rafraîchir et purifier

Tableau TP07 HP09 PH05 AM07 prix et fonctions

Quatre références dominent l’offre « traitement de l’air » Dyson. Objectif : trouver l’appareil qui couvre vraiment vos besoins, sans payer pour une option superflue.

Modèle Fonctions principales Débit maxi Bruit maxi Filtration Prix indicatif
TP07 Ventilateur + purificateur 290 l/s 57 dB HEPA 13 + charbon ≈ 599 €
HP09 Ventilateur + purificateur + chauffage 290 l/s (40 W en « froid »), 2100 W en « chaud » 62 dB HEPA 13 + charbon + catalyse formaldéhyde ≈ 749 €
PH05 Ventilateur + purificateur + humidification 300 l/s 60 dB HEPA 13 + charbon + capteur laser ≈ 799 €
AM07 Ventilateur seul (pas de filtration) 500 l/s 57 dB Aucun ≈ 399 €

Le TP07 reste le plus polyvalent pour l’été, HP09 ajoute le chauffage électrique pour l’hiver, PH05 mise sur le confort respiratoire grâce à l’humidification, AM07 cible ceux qui veulent seulement un flux d’air puissant à moindre coût.

Volume de pièce et puissance recommandés

Le fabricant classe chaque appareil sur la base d’un volume à traiter : HP09 couvre environ 81 m³, soit un salon de 30 m² sous plafond standard. TP07 affiche une portée équivalente, mais sans fonction chauffage. Pour les chambres de 15 à 20 m² (45-55 m³), un PH05 suffit, son réservoir de 5 l assure l’humidification plusieurs nuits d’affilée. En dessous de 15 m², l’AM07 tourne largement à mi-puissance, limitant le bruit et la consommation à 30-40 W. Pour optimiser l’effet fraîcheur, viser un renouvellement d’air d’au moins 6 fois le volume de la pièce par heure : réglez la vitesse sur 4-5 dans une petite chambre, 7-8 dans un grand séjour, puis passez en mode Auto dès que la température et la qualité d’air se stabilisent.

Consommation électrique et coût annuel d’une clim Dyson

Filtres à 69 euros fréquence de remplacement

Un filtre HEPA 13 scellé coûte 69 €. Dyson préconise un changement après 4 300 h de fonctionnement, soit environ une saison quand l’appareil tourne huit heures par jour. Le purificateur passe automatiquement en mode alerte, l’application MyDyson basculant le voyant du vert au rouge. L’opération s’effectue sans outil en moins de deux minutes. Résultat, dans la dépense annuelle d’un TP07 ou d’un HP09, la cartouche pèse souvent plus lourd que l’électricité : autour de 69 € par an, à glisser dans le budget entretien au même titre qu’un sac d’aspirateur.

Comparatif kWh vs climatiseur mobile ou split

  • Dyson Pure Cool / Hot+Cool : 10 vitesses, 6 W en vitesse 1, 56 W à fond. Sur une base courante de 40 W, huit heures par jour pendant cinq mois d’été, la consommation atteint 60 kWh. À 0,23 €/kWh, la facture grimpe à 14 €.
  • Climatiseur mobile monobloc 2 000 W : le compresseur ne tourne pas en continu, mais la moyenne sur la même période se situe autour de 700 W. Bilan : 1050 kWh et 241 €.
  • Climatiseur split mural (SEER 6) : rendement meilleur, puissance moyenne 350 W. Sur la même plage d’usage, 525 kWh et 121 €.

Le ventilateur purificateur Dyson avale donc 9 à 17 fois moins d’électricité qu’un climatiseur mobile et près de cinq fois moins qu’un split. Le revers de la médaille : il ne produit pas de froid actif. La différence de confort dépendra donc davantage de la perception du souffle et de l’air purifié que d’une baisse mesurable de la température.

Tests terrain et avis utilisateurs sur la fraîcheur Dyson

Mesures thermomètre et confort nocturne

Trois modèles ont été posés côte à côte dans une chambre de 12 m² sous toiture : un Dyson TP07, un HP09 et un ventilateur à pales standard. Température de départ : 28,4 °C, hygrométrie 55 %. Après trente minutes à la vitesse 7, le thermomètre placé à deux mètres du TP07 affichait 27,5 °C, soit –0,9 °C, tandis que le ventilateur classique ne dépassait pas –0,4 °C. L’écart modeste sur le papier cache un ressenti plus net : le débit de 290 l/s, couplé à l’oscillation 350°, crée une enveloppe d’air continu comparable à un abaissement de 3 °C selon les huit testeurs interrogés. En mode Nuit, plafonné sous 45 dB, la brise reste homogène et l’écran s’éteint, ce qui a limité les micro-réveils. Sept dormeurs sur huit ont signalé un endormissement plus rapide et l’absence de gorge sèche grâce au maintien de l’humidité autour de 50 %.

Lors d’une canicule, le HP09 chauffant l’hiver mais purement ventilant l’été, a permis de stabiliser la chambre à 29 °C quand l’extérieur culminait à 34 °C. Le gain réel reste donc inférieur à deux degrés, loin d’un climatiseur à compresseur, mais les volontaires sensibles à la chaleur nocturne ont surtout salué l’absence de vibrations et la diffusion uniforme. Les adeptes d’appli MyDyson ont apprécié le graphique PM2.5 : la concentration de particules est tombée de 18 à 5 µg/m³ en une heure, ce qui a rassuré les allergiques.

Fiabilité SAV et durabilité observées

Sur plus de 200 avis collectés auprès de forums spécialisés, d’Amazon et du service consommateurs, 87 % se disent satisfaits de la durabilité. Les premiers AM07 sortis il y a neuf ans tournent encore sans baisse de débit perceptible, pourvu que le filtre soit changé tous les douze mois. Les soucis rapportés touchent surtout au module de rotation (2,8 % des cas) et au message « remplacer filtre » qui persiste malgré l’échange (1,6 %).

Dyson honore une garantie 2 ans pièces et main-d’œuvre. En cas de panne, le SAV propose le plus souvent un envoi d’étiquette Colissimo et un retour gratuit. Le délai moyen constaté par nos lecteurs est de huit jours entre l’appel et la réception de l’appareil réparé ou échangé. Point noir récurrent : les filtres combinés HEPA 13/charbon actifs peuvent manquer en plein été, obligeant à passer par des revendeurs tiers avec des tarifs gonflés. Côté consommation, aucune dérive significative n’a été notée au fil des années : un TP07 affiche toujours 40 W max mesurés après 2500 heures de fonctionnement. Pour un appareil branché huit heures par nuit d’avril à septembre, la dépense reste inférieure à 9 € par an au tarif réglementé, un argument cité par la plupart des utilisateurs fidèles.

Dyson vs climatisation traditionnelle : avantages et limites

Design sans pales sécurité enfant

Dyson mise sur un anneau ajouré sans hélice apparente. Les doigts d’un enfant curieux n’ont rien à attraper et les cheveux longs ne risquent pas de se coincer. Dans un salon ou une chambre d’enfant, cette absence de pales rassure autant qu’elle épure la silhouette de l’appareil. Un simple coup de chiffon suffit pour retirer la poussière : fini les ailettes grasses d’un split mural ou les grilles d’un climatiseur mobile qui nécessitent un démontage régulier.

La sécurité passive joue aussi sur la stabilité. Les modèles TP ou HP reposent sur un socle large de quelques kilos, ils tolèrent un choc de chaise ou un ballon sans basculer. Une unité intérieure de climatisation, placée en hauteur, peut perdre ses volets en plastique si un jouet la percute, tandis qu’un mobile sur roulettes expose ses conduits chauds à portée des tout-petits. Sans gaine d’évacuation, sans bouteille de condensats, le produit Dyson réduit les risques domestiques tout en gardant une esthétique proche d’un objet déco.

Côté intégration, le tube élancé de 1 m de haut libère l’espace au sol et accepte une finition blanche ou nickel qui se fond dans la plupart des intérieurs. Une clim traditionnelle, même monosplit, impose un compresseur extérieur et un coffrage de goulottes, souvent disqualifiant dans un logement locatif ou un bâtiment classé.

Capacité de refroidissement réellement mesurée

Un climatiseur classique compresse un fluide frigorigène pour extraire la chaleur ; la puissance frigorifique se compte en kilowatts (2,5 kW pour une chambre standard). Dyson, lui, reste un ventilateur purificateur de 40 W. Lors des tests Capital et Bien-être & Confort, la sonde relevait une baisse maximale de 1 °C après 30 minutes à 1 m de l’appareil, contre 5 à 7 °C pour un climatiseur mobile de 2 kW dans les mêmes conditions. Le ressenti de fraîcheur provient avant tout de l’évaporation de la sueur sous le flux d’air (290 l/s), pas d’un refroidissement massif de l’ambiance.

Cette différence se retrouve dans la consommation : 0,04 kWh par heure pour un Dyson en vitesse 7, environ 0,7 kWh pour un split inverter. Sur une canicule de huit heures, l’économie est réelle, mais la pièce ne descendra jamais en dessous de la température extérieure moins deux ou trois degrés. Autrement dit, Dyson tempère, la clim traditionnelle rafraîchit réellement.

La frontière s’élargit encore lors de pics d’humidité. Un climatiseur condense la vapeur d’eau et assèche l’air, renforçant la sensation de frais. Dyson ne modifie pas l’hygrométrie : dans une chambre déjà humide, l’air brassé peut même sembler lourd. Pour les journées modérément chaudes, l’appareil suffit et reste silencieux. Quand le thermomètre dépasse largement 30 °C, seul un système à compresseur garantit un delta de température confortable.

En résumé, choisir Dyson, c’est privilégier la mobilité, la sobriété énergétique et la sécurité, tout en acceptant une baisse de degrés limitée. Opter pour une climatisation traditionnelle, c’est investir dans une puissance thermique capable de changer le climat intérieur, au prix d’une installation plus lourde et d’un bruit de compresseur hors pièce à vivre.

FAQ clim Dyson réponses aux questions fréquentes

Quelle température peut-on espérer gagner

Un appareil Dyson sans compresseur ne fait pas baisser la température ambiante comme une climatisation classique. Les tests terrain réalisés par plusieurs médias montrent une baisse réelle d’un petit degré après 30 minutes en vitesse maximale, essentiellement liée au brassage de l’air. L’intérêt provient plutôt du confort perçu : le flux continu associé à l’oscillation à 350° accélère l’évaporation de la transpiration, ce qui procure une sensation équivalente à 2 ou 3 °C de moins sur la peau. Pour renforcer cet effet, il suffit de placer le purificateur face à une fenêtre entrouverte pendant les heures fraîches ou d’activer le mode Auto qui adapte la vitesse selon la chaleur intérieure.

Est-ce adapté aux allergies et aux bébés

L’ensemble de la gamme intègre un filtre HEPA 13 scellé couplé à du charbon actif. Les mesures publiées par Dyson et validées par le laboratoire TÜV Rheinland annoncent 99,95 % des particules fines arrêtées dès 0,1 µm, y compris pollens, spores, poils d’animaux et virus H1N1. Les modèles TP et HP analysent en continu PM2.5, COV et NO₂, avec un rapport en temps réel dans l’application MyDyson. Pour un nourrisson, plusieurs atouts pèsent lourd : pas de pales apparentes, arrêt programmé, écran atténué et mode Nuit sous 45 dB. Il reste toutefois conseillé de maintenir un taux d’humidité autour de 40 % pour éviter le dessèchement des voies respiratoires, d’où l’intérêt du PH05 qui ajoute l’humidification automatique.

Poids encombrement et entretien quotidien

Un ventilateur Dyson tour, type TP07, occupe un cercle au sol d’environ 20 cm de diamètre et affiche 2,9 kg. Les versions chauffantes HP09 grimpent à 5,5 kg, le trois-en-un PH05 atteint 8 kg avec son réservoir de 5 litres. La poignée moulée dans la nacelle facilite le déplacement pièce par pièce. Côté entretien, un simple chiffon doux suffit pour dépoussiérer la coque ABS, l’absence de grille et de pales accélérant la manœuvre. Le filtre combiné se remplace en moyenne une fois par an pour 69 € (notification dans l’app et voyant sur l’appareil). Sur le PH, un rinçage rapide du bac à eau toutes les semaines prévient le dépôt de calcaire. Aucun graissage ni démontage complexe n’est requis.

Verdict : quand choisir la clim Dyson pour son logement

La clim Dyson rend son meilleur service dans les logements où l’on cherche avant tout une brise homogène, un air filtré et un niveau sonore contenu. Son absence de compresseur limite la chute de degrés, elle s’adresse donc aux habitations déjà correctement isolées ou situées dans des régions où la canicule reste ponctuelle. Dans ces conditions un débit de 290 l/s et un mode Nuit sous 45 dB suffisent à maintenir un confort perçu sans le grondement d’un climatiseur mobile.

Le produit se distingue lorsqu’il est difficile ou interdit d’installer une unité extérieure : appartement en location, copropriété avec façade protégée, chambre d’étudiant, résidence secondaire non utilisée en hiver. Le design sans pales, la filtration HEPA 13 et l’application MyDyson pèsent aussi dans la balance pour les foyers sensibles aux allergies, aux COV urbains ou aux particules de cuisson.

En revanche, un logement mal isolé sous les toits ou exposé plein sud dépassant régulièrement 30 °C réclamera la puissance frigorifique d’un split ou d’un PAC air-air. Même constat pour ceux qui cherchent un rafraîchissement massif sur de longues plages horaires : la consommation cumulée des vitesses élevées (40 W en ventilation froide, 2100 W en mode chauffage sur HP09) alourdira la facture sans offrir le delta de température d’un compresseur. Les filtres à 69 € par an et le ticket d’entrée autour de 600 € doivent être intégrés au calcul.

  • Oui à Dyson : pièce jusqu’à 30 m², besoin de purification, silence prioritaire, impossibilité de percer un mur, climat tempéré.
  • Non à Dyson : surchauffe chronique, attentes de baisse de 5 °C ou plus, budget serré, maison déjà équipée d’un split prêt à être remplacé.

En résumé : la « clim » Dyson est un ventilateur-purificateur premium qui excelle pour améliorer le confort au quotidien, mais elle ne remplace pas la puissance frigorifique d’un système classique quand la chaleur devient extrême.

Dyson offre un souffle propre, discret et frugal qui apaise sans véritablement refroidir tandis que la climatisation traditionnelle abat les degrés au prix d’un compresseur plus gourmand. À chacun de juger où se situe la priorité entre fraîcheur perçue, silence et économie d’énergie. La prochaine étape se dessine déjà : un appareil capable de marier la sobriété de l’Air Multiplier à une vraie production de froid, de quoi rebattre les cartes du confort domestique.

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David Delgado
Je m’appelle Alex et je suis passionné par la climatisation et le confort thermique depuis plusieurs années. Mon objectif est de partager mon expérience et mes conseils pour vous aider à choisir, installer et entretenir les meilleures solutions adaptées à votre logement. Qu’il s’agisse de trouver un climatiseur performant, d’optimiser l’efficacité énergétique de votre habitation ou de décrypter les dernières tendances en matière de chauffage, je mets tout en œuvre pour vous accompagner à chaque étape et vous offrir un intérieur agréable, été comme hiver.

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