Photo climatisation-gainable-confort-discret-economies-energie

Climatisation gainable, confort discret et économies d’énergie

Table des matières

Les logements jonglent souvent entre radiateurs gourmands et splits muraux voyants. La climatisation gainable trace une autre voie, un réseau caché qui diffuse un air soyeux et coupe jusqu’à un tiers de la consommation électrique tout en restant presque muet. Plongée dans les combles, la technologie inverter et le pilotage zone par zone transforment le plafond en allié énergétique, un argument de poids lorsqu’il s’agit de marier confort, esthétique et économies.

Comment fonctionne une climatisation gainable

Unité intérieure et réseau de gaines

Le cœur du système gainable se cache la plupart du temps dans les combles ou un faux plafond. Une unique unité intérieure capte les calories ou les frigories via un échangeur puis pulse l’air traité dans un réseau de gaines isolées. Ces conduits, ronds ou rectangulaires, débouchent sur de simples grilles de soufflage de 10 à 15 cm de diamètre ou sur des fentes linéaires quasi invisibles. Les pièces restent donc silencieuses, l’unité et ses ventilateurs se trouvant loin des zones de vie, pour un niveau sonore souvent sous les 25 dB. Le retour d’air se fait par une ou plusieurs bouches discrètes équipées de filtres, à entretenir une à deux fois par an pour préserver le débit et la qualité de l’air.

Technologie inverter et modulation de puissance

À la différence des anciens appareils tout-ou-rien, la quasi-totalité des climatisations gainables actuelles intègrent la technologie Inverter. Le compresseur adapte en continu sa vitesse à la demande réelle de chaleur ou de fraîcheur. Résultat : pas de pics de consommation, des variations de température limitées à un ou deux degrés et jusqu’à 25 % d’électricité économisée par rapport à un modèle ON OFF. Sur un COP moyen de 3 à 5, cela signifie 3 à 5 kWh thermiques restitués pour 1 kWh électrique absorbé, avec un gain supplémentaire de confort grâce à la stabilité de la soufflerie.

Zonage Airzone pour régulation pièce par pièce

Le Zonage Airzone pousse la logique de précision encore plus loin. Des registres motorisés se ferment ou s’ouvrent dans chaque gaine, pilotés par des thermostats d’ambiance ou une application mobile. Salon à 22 °C, chambres à 19 °C, bureau coupé quand il est inoccupé : l’utilisateur règle tout espace par espace sans multiplier les unités intérieures. Selon les retours d’installateurs, cette gestion fine peut retrancher 10 à 30 % de consommation en évitant de chauffer ou climatiser inutilement. Elle apporte aussi un confort sanitaire, chaque zone disposant de son propre capteur de température et parfois d’humidité.

Avantages de la clim gainable confort et économies

Confort invisible bouches discrètes silence moins de 25 dB

Le réseau gainable se dissimule dans un faux plafond ou dans les combles. À vue d’œil, seules de petites bouches de soufflage de 10 à 15 cm ou des fentes linéaires affleurent le mur ou la corniche. Le décor reste intact, un atout précieux dans les intérieurs design et dans les bâtiments classés où l’ajout d’un split mural serait interdit.

L’unité intérieure, éloignée des pièces de vie, travaille dans un local technique ou sous toiture. Résultat : un niveau sonore mesuré sous la barre des 25 dB, comparable au bruissement d’une bibliothèque. Les conversations, une séance de cinéma maison ou le sommeil des enfants ne sont plus parasités par un ventilateur apparent.

COP 3 à 5 et économies chauffage 40 pour cent

Alimentée par un compresseur Inverter, la pompe à chaleur puise l’énergie dans l’air extérieur et affiche un COP moyen compris entre 3 et 5. En clair, 1 kWh électrique consommé génère de 3 à 5 kWh de chaleur restituée. Associée à une bonne isolation, la clim gainable réduit la facture de chauffage de l’ordre de 30 à 40 % par rapport à des radiateurs purement électriques.

  • Maison de 100 m² correctement isolée : passage d’environ 1 500 € annuels à 900 € selon les relevés d’installateurs spécialisés.
  • Modulation automatique de puissance : la phase de maintien de température tourne à faible régime pour éviter les pics de consommation.
  • Régulation centrale ou zonée : couper l’air dans les pièces inoccupées amplifie encore les gains.

Solution 4 saisons rafraîchissement et chauffage réversible

Un seul équipement assure chauffage en hiver et rafraîchissement en été. Le mode réversible inverse le cycle frigorifique : la chaleur est évacuée hors du logement pendant les périodes chaudes puis réinjectée quand le thermomètre chute. Plus besoin de cumuler chaudière et climatiseurs indépendants, l’espace technique est optimisé et l’entretien simplifié.

La souplesse de la régulation permet de régler la température au dixième de degré près, pièce par pièce si un module de zonage est installé. Au printemps et à l’automne, le système tourne à petite vitesse pour compenser les apports solaires ou les pertes nocturnes, évitant les à-coups et offrant un confort thermique stable tout au long de l’année.

Inconvénients et contraintes d’une clim gainable

Hauteur de faux plafond et passage des gaines

Le talon d’Achille du système gainable reste l’emprise verticale. L’unité intérieure et le plénum exigent en moyenne 25 à 30 cm, auxquels s’ajoute l’épaisseur d’isolant acoustique. Dans une maison ancienne avec 2,50 m sous plafond, abaisser la hauteur finie à 2,20 m peut changer la perception de l’espace et compliquer la pose de luminaires. Quand aucune hauteur n’est disponible, l’installateur doit basculer les conduits dans les combles ou créer des coffrages, ce qui renchérit la facture de 10 % à 15 %. Le réseau doit aussi éviter les poutres, les gaines VMC et l’électricité afin de réduire les pertes de charge et le bruit d’air. Chaque coude mal dimensionné augmente la consommation électrique et peut générer un sifflement dans les bouches.

Entretien filtres et accès maintenance

Les filtres se trouvent dans l’unité intérieure, souvent dissimulée derrière une trappe de visite. Sans accès suffisamment large, l’opération la plus banale, nettoyer les filtres tous les deux à trois mois, se transforme en gymnastique. Un filtre encrassé réduit le débit d’air, fait grimper la facture et raccourcit la durée de vie du compresseur. Le technicien réclame également un passage pour contrôler l’étanchéité du circuit frigorifique et vérifier le condensat. Dans le neuf, les constructeurs prévoient désormais un panneau de service de 60 x 60 cm au-dessus d’un dégagement. En rénovation, il faut parfois ouvrir le plafond, ce qui rajoute 150 à 250 € à chaque visite. À long terme, le coût d’entretien annualisé se situe entre 150 et 250 € selon la taille de l’installation et le contrat souscrit.

Impact environnemental des fluides frigorigènes

Une PAC gainable fonctionne encore majoritairement avec le R32 (GWP 675) ou le R410A (GWP 2088). Une fuite de 1 kg de R410A équivaut à près de deux tonnes de CO2. La réglementation F-Gas impose donc une détection de fuite et un contrôle annuel au-delà de certains seuils de charge. Les fabricants basculent vers le R454B ou le R513A, deux fois moins impactants, mais ils restent des HFC. Le meilleur moyen de limiter l’empreinte carbone est de choisir un appareil à faible charge de fluide, d’assurer une pose soignée et de respecter le calendrier de maintenance pour éviter les dégazages. À la fin de vie, l’unité doit être récupérée par un frigoriste certifié pour régénérer ou détruire le fluide, faute de quoi le bénéfice énergétique du système s’évapore dans l’atmosphère.

Prix d’une climatisation gainable et aides financières

Coût matériel et pose fourchettes de prix

Climatisation gainable rime avec investissement conséquent. Les devis relevés auprès d’installateurs nationaux et de plateformes travaux indiquent :

  • matériel : de 7 500 € à 14 000 € selon la surface, la marque (Daikin, Mitsubishi, Atlantic…) et les options de zonage
  • main-d’œuvre : 3 000 € à 3 500 € pour la pose des gaines, l’isolation, le raccordement électrique et la mise en service
  • petites fournitures, grilles de soufflage, accessoires : 800 € à 1 200 €

Le ticket d’entrée tourne donc autour de 9 800 € pour une maison compacte rénovée, mais grimpe facilement à 15 000 € pour 140 m², plusieurs zones Airzone et un habillage acoustique haut de gamme. Les logements neufs profitent parfois d’un coût un peu inférieur quand le réseau de gaines est intégré dès le gros œuvre.

Amortissement moyen et retour sur investissement

Avec un COP moyen de 4, le système fournit 4 kWh thermiques pour 1 kWh électrique. Sur un foyer chauffé auparavant par des radiateurs électriques classiques, la baisse de facture atteint 30 % à 40 %. Exemple concret : pour une dépense annuelle de 1 600 € en électricité, la clim gainable réversible ramène la note autour de 1 000 € à 1 100 €, soit 500 € à 600 € d’économies par an.

Si l’on retient une économie nette de 550 € et un budget initial de 10 500 € (aides déduites, voir ci-dessous), l’amortissement se situe entre 6 et 8 ans. Les maisons très bien isolées, déjà chauffées à la pompe à chaleur, mettront plus de temps à rentabiliser le gainable ; à l’inverse, les résidences littorales qui utilisent beaucoup la clim en été raccourcissent le délai grâce au double service chauffage plus rafraîchissement.

Aides MaPrimeRénov primes CEE et TVA réduite

Le volet financier s’allège grâce aux coups de pouce publics destinés aux pompes à chaleur air-air gainables :

  • MaPrimeRénov : jusqu’à 1 500 € pour un ménage intermédiaire, versée après validation par l’Anah. Les profils “bleu” et “jaune” peuvent cumuler un bonus sortie de passoire quand le gainable s’inscrit dans un bouquet de travaux.
  • Primes CEE : de 10 € à 25 € du MWh cumac économisé, soit 400 € à 800 € pour une maison de 100 m², montants variables selon le fournisseur d’énergie.
  • TVA à 5,5 % sur le matériel et la pose en rénovation, appliquée directement sur la facture installateur.

En additionnant ces aides, le budget global baisse généralement de 12 % à 20 %. Les dispositifs étant conditionnés à un pro RGE et à un modèle éligible, le devis doit préciser la marque, le COP et la référence pour sécuriser le dossier administratif.

Installation d’un système gainable étapes clés

Étude thermique dimensionnement et calcul de charges

Première étape : la visite technique. Le thermicien relève la surface habitable, l’orientation des façades, le niveau d’isolation, le taux de renouvellement d’air et les apports internes. Ces données alimentent un logiciel de calcul réglementaire type Climawin ou Perrenoud.

Calcul de la charge. L’objectif est de couvrir la déperdition hivernale la plus défavorable et la charge sensible d’été. Un pavillon de 120 m² RT2012 affiche environ 4 kW en chauffage et 3 kW en rafraîchissement. On ajoute 10 % de marge pour les pics, puis on vérifie la cohérence avec le COP et la courbe de fonctionnement de l’unité Inverter.

Dimensionnement du réseau. Le débit d’air cible se situe autour de 0,25 m³/h par m² en mode chaud et 0,35 m³/h par m² en mode froid. Chaque bouche reçoit un débit précis pour maintenir un écart de température inférieur à 1 °C entre pièces. Le diamètre des gaines découle du débit et de la vitesse, idéalement inférieure à 4 m/s pour contenir le bruit.

Pose des gaines bouche de soufflage et isolation

Traçage. L’installateur matérialise le cheminement dans le faux plafond ou les combles pour limiter les coudes et conserver une distance équilibrée entre le plénum et les pièces.

Montage du plénum et des gaines. Les conduits souples isolés 25 mm ou les gaines rigides galvanisées reçoivent un manteau laine minérale ou polyéthylène. Les connexions se font par colliers et mastic aluminium pour garantir l’étanchéité classe C.

  • Inclinaison maximale 45 ° pour éviter les poches d’eau en mode froid.
  • Rayon de courbure ≥ 1,5 × diamètre intérieur pour limiter les pertes de charge.
  • Suspentes anti-vibratiles toutes les 1,5 m.

Pose des bouches. Grilles rondes Ø 125 mm ou linéaires encastrées, placées à au moins 20 cm d’un obstacle pour un balayage uniforme. Un joint mousse assure l’étanchéité avec le parement.

Mise en service réglages et tests de performance

Vérifications préalables. Contrôle de la mise sous vide, pesée du fluide, resserrage des connexions frigorifiques, essai d’étanchéité à l’azote. Puis raccordement électrique et paramétrage de la régulation zone control.

Équilibrage aéraulique. Le technicien mesure le débit à chaque bouche avec un anémomètre à hélice, puis ajuste les registres pour obtenir la valeur théorique ±5 %. Ce réglage conditionne le confort acoustique et la performance.

Tests de performance. Relevé du delta T air soufflé/air repris, calcul du COP instantané, mesure sonore à 1 m des grilles (objectif < 25 dB). Le protocole se termine par la remise d’une attestation de mise en service et d’un carnet d’entretien précisant le planning de changement de filtres et la vérification annuelle d’étanchéité frigorifique.

Comparatif gainable vs split et chauffage au sol

Performances énergétiques SCOP et consommation

Clim gainable : la majorité des fabricants annoncent un SCOP moyen entre 3,5 et 4,2. Les pertes dans les conduits réduisent légèrement le rendement par rapport à un split mais la modulation Inverter et le zonage pièce par pièce limitent les heures de fonctionnement. Pour une maison de 100 m² correctement isolée, la consommation annuelle tourne autour de 3 000 kWh, soit 510 € avec un kWh à 0,17 €.

Split mural (mono ou multi) : les derniers modèles affichent un SCOP de 4 à 5 grâce à un échange direct sans gaine. Sur la même surface, la dépense se rapproche de 2 600 kWh, soit 440 € par an, à condition de ne pas multiplier les unités et de gérer les portes fermées entre zones.

Chauffage au sol basse température couplé à une PAC air-eau : SCOP souvent supérieur à 4,5 car l’eau circule autour de 30 °C. La consommation descend à 2 400 kWh /an, environ 405 €. En revanche, la réactivité est plus lente en mi-saison et la fonction rafraîchissement reste limitée sans dalle active.

Confort acoustique et intégration esthétique

Gainable : seules des grilles discrètes de 10 à 15 cm percent les plafonds. Le bloc moteur reste dans les combles ou un faux plafond, ce qui maintient le niveau sonore en dessous de 25 dB dans les pièces à vivre, équivalent à un bruissement de feuilles. L’unité extérieure, quand elle existe, se place à l’écart ou se remplace par un modèle sans groupe pour les zones protégées.

Split mural : l’appareil visible en hauteur délivre 30 à 40 dB. Le flux d’air direct peut gêner les occupants à vitesse élevée. Côté déco, le carter blanc standard contraste souvent avec les murs, même si quelques séries design atténuent cet effet.

Chauffage au sol : totalement silencieux et invisible. Aucun soufflage, pas de sensation de courant d’air. Le mobilier doit toutefois respecter une surface dégagée pour conserver une bonne diffusion de la chaleur ou de la fraîcheur, et les éventuelles interventions sur la dalle demeurent lourdes.

Coût global sur 15 ans entretien inclus

  • Gainable : investissement moyen 9 800 € fourni-posé, plus 180 € de maintenance annuelle (nettoyage filtres, contrôle des pressions). Sur 15 ans, budget total ≈ 9 800 € + 2 700 € = 12 500 € hors électricité. Ajoutons 7 650 € de consommation (3 000 kWh × 0,17 € × 15), soit 20 150 € tout compris.
  • Split multi : achat et pose 7 000 €, entretien 120 € /an. Total 7 000 € + 1 800 € = 8 800 €. Consommation sur 15 ans : 6 600 €. 15 400 €.
  • Chauffage au sol PAC air-eau : installation 14 000 € (réseau hydronique inclus), visite annuelle 200 €. Total entretien 3 000 €. Consommation : 6 075 €. 23 075 €.

Bilan : le split reste le moins coûteux à long terme mais sacrifie l’esthétique et génère plus de bruit. Le gainable occupe le milieu du podium, combine discrétion et confort tout en restant dans la zone des 20 000 € sur 15 ans, tandis que le plancher chauffant brille par sa sobriété énergétique mais réclame l’investissement initial le plus élevé et une inertie qui ne convient pas toujours aux besoins de rafraîchissement rapide.

Étude de cas maison 100 m² clim gainable

Facture énergétique avant après installation

Maison individuelle de 100 m², plain-pied des années 90, située près de Toulouse. Avant travaux, le chauffage reposait sur huit convecteurs électriques de 1 000 W et un petit climatiseur mobile l’été. Relevés Enedis : 10 800 kWh par an dédiés au confort thermique, pour une dépense moyenne de 2 060 € (tarif base 0,19 €/kWh).

  • Avant : 9 900 kWh pour le chauffage, 900 kWh pour le rafraîchissement.
  • Après installation d’une climatisation gainable réversible 8 kW COP 4,1 : 3 800 kWh pour le chauffage, 400 kWh pour le rafraîchissement (total 4 200 kWh, 800 €).
  • Économie annuelle : 6 600 kWh et 1 260 € soit –61 % sur la facture liée au confort thermique.
  • Investissement : 11 800 € équipement et pose. Aides cumulées MaPrimeRénov + CEE : 3 100 €. Coût net 8 700 € et retour sur investissement 7 ans.

Témoignage utilisateur et satisfaction

Lucie et Marc, propriétaires : « Nous avons troqué les vieux radiateurs pour une clim gainable avec zonage Airzone. Les grilles discrètes au plafond ont presque fait disparaître l’installation des pièces. Le silence est bluffant, le sonomètre ne dépasse pas 23 dB dans le séjour, alors qu’avant le soufflant mobile couvrait la télévision. »

Sur le plan de l’usage, ils règlent 22 °C dans le salon, 20 °C dans les chambres et 18 °C la nuit via l’application. La température reste stable sans courant d’air. La fonction chauffage, qu’ils craignaient moins confortable qu’un radiateur, chauffe la maison en une quinzaine de minutes les matins d’hiver. « Nous avons divisé la facture électricité par deux au total car nous nous appuyons aussi moins sur le ballon d’eau chaude grâce au kWh moins cher hors pointe. Même si l’installation a représenté un budget, la sensation de confort et le gain esthétique nous font dire que le pari est gagné. »

FAQ clim gainable consommation marque bruit

Quelle consommation mensuelle et comment la réduire

La consommation dépend de la surface, du niveau d’isolation et du réglage de consigne. Pour une maison de 100 m², un système gainable qui tourne 6 h par jour consomme en moyenne 1,9 kWh/h soit 11 kWh quotidiens, environ 80 € par mois au tarif réglementé. Cette facture peut descendre sous les 60 € grâce à quelques leviers simples :

  • Zonage : fermer les registres des pièces inoccupées fait chuter la demande de 20 %.
  • Consigne modérée : chaque degré de moins en été ou de plus en hiver économise près de 7 % d’électricité.
  • Mode Inverter en vitesse réduite : la modulation continue évite les appels de puissance et fait gagner jusqu’à 25 % par rapport à un ON / OFF.
  • Entretien : filtres propres, gaines dépoussiérées et débit correctement équilibré limitent la surconsommation.
  • Programmation : un calendrier hebdomadaire coupe l’installation la nuit ou pendant les absences et réduit de 10 à 15 % la facture annuelle.

Quelle marque choisir Daikin Mitsubishi Toshiba

Les trois constructeurs dominent le marché des gainables, chacun avec ses atouts :

  • Daikin propose la gamme FDXM, réputée pour ses COP élevés (jusqu’à 5) et ses contrôleurs domotiques ouverts à l’existant. Tarifs plutôt haut de gamme mais garantie compresseur 5 ans.
  • Mitsubishi Electric mise sur l’ultra-silence : 19 dB à la bouche avec la série SEZ. Les options de zonage intégrées (Lossnay, Airzone) séduisent en rénovation. Prix médian.
  • Toshiba se distingue par des unités compactes à faible hauteur (210 mm) appréciées quand le plénum est limité. COP autour de 4,3 et coût d’achat souvent 10 % inférieur.

Atlantic / Fujitsu, Hitachi ou Panasonic complètent l’offre avec des solutions parfois plus compétitives, mais un réseau d’installateurs moins dense selon les régions. Le choix final repose donc sur le support local, la disponibilité des pièces et la compatibilité avec le pilotage domotique déjà en place.

Comment limiter le bruit de fonctionnement

Un gainable bien conçu doit rester en dessous de 25 dB dans les pièces de vie, l’équivalent d’un bruissement de feuilles. Pour y parvenir :

  • Placer l’unité intérieure dans un cellier ou des combles, sur silent-blocs, avec un caisson phonique si la structure est légère.
  • Isoler phoniquement les gaines flexibles (aluminium + laine minérale) et ajouter un manchon anti-vibration avant chaque bouche.
  • Surdimensionner légèrement les conduits pour réduire la vitesse d’air et donc le sifflement aux grilles.
  • Choisir des bouches à volet courbe et à large diffusion plutôt que des modèles à jets concentrés, plus bruyants.
  • Programmer un mode nuit à débit réduit : la pression statique passe de 100 Pa à 50 Pa, le niveau sonore baisse de 3 dB.

Quelle épaisseur de faux plafond faut il prévoir

Le plénum doit accueillir la gaine principale, son isolant et laisser un passage technique. Pour la plupart des installations, prévoir 25 à 30 cm d’espace libre. Un conduit rigide DN 200 fait déjà 20 cm, il faut rajouter 3 à 5 cm d’isolant et un jeu de maintenance. Quand la hauteur sous plafond manque, les installateurs répartissent le réseau dans des zones de circulation (couloirs, dressing) ou utilisent des unités extra-plates Toshiba ou Panasonic qui descendent à 18 cm. À l’étage, passer par les combles reste la solution la plus discrète et évite une retombée visible dans les pièces de vie.

Discrétion des grilles, économies à deux chiffres et pilotage au degré près, la climatisation gainable redéfinit la barre du confort domestique. Reste à voir si l’arrivée annoncée de fluides à très faible impact carbone et de caissons ultra-plats fera tomber ses derniers verrous techniques. En attendant, un simple rendez-vous avec un installateur RGE peut suffire à transformer votre plafond en allié énergétique durable.

4.5/5 - (15)
Image de David Delgado
David Delgado
Je m’appelle Alex et je suis passionné par la climatisation et le confort thermique depuis plusieurs années. Mon objectif est de partager mon expérience et mes conseils pour vous aider à choisir, installer et entretenir les meilleures solutions adaptées à votre logement. Qu’il s’agisse de trouver un climatiseur performant, d’optimiser l’efficacité énergétique de votre habitation ou de décrypter les dernières tendances en matière de chauffage, je mets tout en œuvre pour vous accompagner à chaque étape et vous offrir un intérieur agréable, été comme hiver.

Je souhaite recevoir les tutos, conseils, offres de climatisation-orleans.fr