Fujitsu climatisation, performance silencieuse pour un confort durable

Dans la quête d’un air frais qui ne rompt pas le silence, Fujitsu s’invite sur le devant de la scène avec une promesse simple : refroidir, chauffer, et se faire oublier. Ses splits muraux affichent des décibels record tout en revendiquant un rendement de pompe à chaleur apte à baisser la facture énergie et l’empreinte carbone. Derrière les chiffres se joue un match technologique que nous avons passé au crible, entre laboratoires, chantiers et retours d’utilisateurs.

Pourquoi choisir la climatisation Fujitsu

Atouts clés confort et silence

19 dB(A) au plus bas, un record sur le segment résidentiel. Le mural ASYG 07 KPCA se fait entendre moins qu’un bruissement de feuilles, confirmés par 21 dB mesurés par Que Choisir et une plage encore inférieure relevée au sonomètre sur la chaîne ClimRevue. Pour l’utilisateur, cela veut dire des nuits sans bourdonnement ni stress acoustique, même ventilation enclenchée.

Le confort ne s’arrête pas au volume sonore. Les volets motorisés balancent l’air en douceur, empêchant les courants d’air directs. Un filtre plasma haute densité capte pollens et poussières, limitant les irritations chez les personnes sensibles. Selon l’acousticien du CSTB Marc Dufour, la barre des 25 dB est la limite psychologique de confort, Fujitsu la passe largement, gage d’un bien-être durable.

Technologie inverter R32 durable

Fujitsu a basculé l’ensemble de sa gamme sur le fluide R32, au potentiel de réchauffement global réduit de deux tiers par rapport au R410A, répondant déjà aux futures étapes du règlement F-Gas. Ce gaz plus léger améliore aussi l’échange thermique, d’où des rendements saisonniers parmi les plus élevés : jusqu’à SEER 8,5 et SCOP 4,7 sur la série KMCC, chiffres certifiés Eurovent.

Le compresseur full-DC inverter module sa vitesse à la seconde près. Résultat : température stable, cycles marche-arrêt supprimés, économies d’énergie annoncées à 40 % face à un modèle on/off et longévité accrue du compresseur, couvert par la garantie cinq ans constructeur. Une manière de conjuguer performance énergétique et engagement environnemental.

Adaptée rénovation et construction neuve

Le carter intérieur, épais de seulement 22,2 cm, se glisse aisément sous un rampant de toit ou au-dessus d’une porte, un atout relevé par nombre d’installateurs RGE lors de chantiers en rénovation. Les longueurs de liaisons frigorifiques acceptées dépassent 20 m sur les monosplits moyens, ce qui simplifie le remplacement d’un ancien convecteur sans gros travaux de percements.

Pour le neuf, la large plage de puissances, de 2 à 7 kW en monosplit et jusqu’à cinq unités intérieures sur un seul groupe, permet d’anticiper la RT du bâtiment dès la phase de conception. Couplé à une régulation centralisée ou au module Wi-Fi optionnel, le système s’intègre aux solutions domotiques BBC ou RE2020, clé pour un habitat économe dès la livraison comme en rénovation lourde.

Gammes Fujitsu General split et multi split

Monosplits muraux LLCC et KPCA

Les monosplits Fujitsu LLCC constituent la porte d’entrée de la marque. Compactes (779 mm de large) et alimentées au fluide R32, ces unités couvrent des puissances de 2,0 à 5,0 kW. Leur carte maîtresse, c’est un rapport qualité-prix serré pour la climatisation d’une pièce standard, avec un kit Wi-Fi en option pour le pilotage à distance. Au-dessus, la série KPCA reprend le même encombrement tout en poussant l’efficacité : SEER supérieur à 8, SCOP proche de 5 et niveau sonore descendant à 19 dB(A) en mode nuit. Le design légèrement galbé limite l’espace perdu lors d’une pose sous rampant ou au-dessus d’une porte. Chaque modèle est livré avec une télécommande rétro-éclairée dotée d’un mode « 10 °C » pour le hors-gel des résidences secondaires.

Cassettes consoles et gainables

Pour les pièces sans mur disponible ou les plafonds en dalles, Fujitsu décline son split en cassette 1-voie ou 4-voies. La bouche balaye 360° et une sonde de présence adapte l’air soufflé pour éviter le courant d’air direct. La gamme commence à 3,4 kW pour un bureau et monte à 14 kW pour un commerce. Les consoles double flux, posées en plinthe, intéressent la rénovation où le chauffage électrique est remplacé : l’air chaud sort par le bas et par le haut, garantissant une montée en température rapide. Enfin, les unités gainables basse et moyenne pression s’encastrent dans un faux plafond avec seulement 198 mm d’épaisseur pour la version slim. La répartition de l’air se fait alors par un réseau de bouches invisibles, solution prisée dans l’hôtellerie ou les maisons d’architecte.

Multisplit VRF résidentiel et petits tertiaires

Quand plusieurs pièces doivent être traitées, Fujitsu propose le système multi-split VRF Home & Light Commercial. Une seule unité extérieure accepte jusqu’à cinq intérieurs, qu’ils soient muraux, cassettes ou gainables. La plage de fonctionnement couverte va de 4 à 14 kW avec un compresseur DC modulant précisément la puissance en fonction des demandes de chaque zone. Les longueurs de liaisons autorisées (jusqu’à 80 m cumulés) simplifient la pose en habitat collectif ou dans un plateau de bureaux. Compatible avec le protocole Modbus et la supervision BACnet, le contrôleur central tactile permet de programmer des horaires pièce par pièce, pratique pour un cabinet médical ou une micro crèche. La fonction « priorité pièce maîtresse » accorde un surcroît de puissance à la salle de réunion ou au salon lors d’un pic de fréquentation sans déséquilibrer le reste de l’installation.

Performances énergétiques SEER et SCOP élevées

Efficacité saisonnière jusqu’à A+++

Le SEER de 8,5 mesuré sur la série murale KMCC place la climatisation réversible Fujitsu dans la meilleure classe énergétique en refroidissement, A+++. Côté chauffage, un SCOP de 4,7 la hisse en tête du peloton des pompes à chaleur air-air résidentielles. Derrière ces chiffres, le compresseur full-DC inverter adapte en continu sa vitesse pour fournir juste la puissance nécessaire, évitant les à-coups gourmands d’un système traditionnel. Résultat, un rendement saisonnier qui reste stable même lors des mi-saisons où les besoins varient fortement.

Économies d’énergie et réduction CO2

D’après les relevés d’Engie Home Services, un foyer équipé d’un monosplit Fujitsu de 3,5 kW réalise jusqu’à 40 % d’économies d’électricité par rapport à un climatiseur on/off de même puissance. Sur une base de 500 heures de fonctionnement annuel, cela représente près de 200 kWh évités et environ 26 kg de CO₂ en moins sur le réseau français moyen. L’usage du fluide frigorigène R32, à potentiel de réchauffement global réduit de deux tiers face au R410A, abaisse encore l’empreinte carbone de la chaîne frigorifique.

Ces gains financiers et environnementaux s’additionnent lorsque l’appareil est utilisé en mode chauffage. La PAC air-air couvre la majeure partie des besoins jusqu’à 0 °C extérieur, limitant le recours à un chauffage d’appoint et coupant les émissions liées aux énergies fossiles.

Comparaison clim on off et pompe à chaleur air air

Une climatisation on/off fonctionne sur un principe tout-ou-rien : le compresseur démarre à plein régime, atteint la température cible puis s’arrête, avant de repartir. Chaque redémarrage consomme un pic de courant, use le compresseur et fait grimper la facture. À l’opposé, la PAC air-air inverter Fujitsu module de 20 % à 120 % de sa puissance, lisse les appels de puissance et maintient le confort sans fluctuations de température.

Sur banc d’essai interne, la consommation annuelle d’un split 2,5 kW on/off atteint 780 kWh contre 470 kWh pour l’équivalent inverter Fujitsu, soit −40 %. En chauffage, la différence se creuse : avec un COP instantané dépassant 4 à mi-saison, la PAC air-air fournit quatre unités de chaleur pour une d’électricité quand un convecteur électrique n’en livre qu’une. Même comparée à une chaudière gaz à 90 % de rendement, le gain énergétique reste proche de 30 %, sans combustion et sans rejet direct de CO₂.

Silence de fonctionnement certifié 19 dB

Mesures laboratoire et tests Que Choisir

Le modèle mural Fujitsu ASYG 07 KPCA affiche un niveau sonore certifié à 19 dB(A) en mode Silent, valeur issue des mesures Eurovent réalisées dans une chambre réverbérante à 1 mètre de l’unité intérieure. Pour donner un repère concret, la clim souffle alors moins fort qu’un bruissement de feuilles, seuil souvent placé à 20 dB(A) par les acousticiens du CSTB. Le magazine Que Choisir a vérifié la promesse : son sonomètre a relevé 21 dB, marge d’incertitude comprise, et a décerné la meilleure note de la catégorie « Silence ». Les ingénieurs du labo soulignent la bonne gestion du flux d’air : le ventilateur passe à 180 tours/minute dans ce mode, contre 480 en vitesse standard, sans décrochage de température grâce à l’onduleur DC.

Benchmark Fujitsu versus Daikin et Mitsubishi

Sur le créneau des splits 2,5 kW dédiés aux chambres et petits séjours :

• Fujitsu ASYG 07 KPCA : 19 dB(A) annoncé, 21 dB mesuré, profondeur 222 mm.
• Daikin FTXM 25R : 19 dB annoncé, 23 dB mesuré par Que Choisir, caisson 294 mm.
• Mitsubishi MSZ-AP25VGK : 21 dB annoncé, 22 dB mesuré par ClimRevue, profondeur 229 mm.

La différence se joue sur deux points : la grille de soufflage et la rampe de ventilation. Fujitsu combine des ailettes micro-perforées et un moteur brushless à six paliers qui réduit les harmoniques, d’où un timbre plus mat et moins de fréquences aiguës perceptibles à l’oreille. La marque obtient aussi une dispersion sonore plus homogène, détail relevé par l’acousticien du CSTB : le pic à 1 kHz, souvent gênant la nuit, reste sous 18 dB(A) chez Fujitsu, quand il monte à 20 dB chez les deux concurrents.

Conseils pour une installation la plus silencieuse

Le faible bruit d’origine peut être ruiné par une pose approximative. Voici les précautions plébiscitées par les installateurs RGE :

1. Vérifier le dimensionnement : une unité surdimensionnée tourne en cycle court et multiplie les relances de ventilateur. La calculette de charge thermique livre une puissance juste, gage de fonctionnement continu en régime lent.
2. Désolidariser mécaniquement : patins anti-vibratiles classe II sous le bloc extérieur et silent-blocs néoprène entre le support mural et l’unité intérieure limitent la propagation structurelle dans la cloison.
3. Tracer un chemin de fluide souple : éviter les coudes serrés qui génèrent des turbulences acoustiques, poser les liaisons sur manchons mousse haute densité et maintenir un rayon de courbure mini de 80 mm.
4. Respecter la hauteur et l’environnement : en chambre, placer la bouche de soufflage à plus de 2 m du sol et à au moins 15 cm du plafond pour que le flux d’air ne percute pas directement la paroi. Dans le jardin, éloigner le groupe extérieur des angles réverbérants et préférer un support en L sur silent-blocs à un socle béton plein.
5. Entretenir régulièrement : filtres propres, roulement ventilateur lubrifié et mise à jour du micrologiciel maintiennent un régime stable et évitent les sifflements liés à la poussière.

En cumulant ces points, les installateurs rapportent un gain de 2 à 3 dB(A) sur le terrain, suffisant pour supprimer la sensation de ronron nocturne dans une chambre ou un bureau.

Installation entretien et garantie Fujitsu

Prix de pose étapes clés chantier

Installation Fujitsu rime avec chantier rapide : un monosplit mural demande en moyenne une journée de travail, deux pour un multisplit. Le devis sépare généralement trois postes : étude thermique et dimensionnement (de 150 à 300 €), fourniture des accessoires – liaisons frigorifiques, goulottes, supports – comptez 200 à 400 € selon la longueur, puis la main d’œuvre certifiée RGE QualiPAC. Pour un split 2,5 kW, la pose oscille entre 800 et 1 200 € TTC, hors matériel. Une installation bi-split de 5 kW grimpe plutôt à 1 600-2 200 €.

Les étapes clés : repérage du passage des liaisons, perçage du mur porteur, fixation de l’unité intérieure (la faible profondeur Fujitsu, 22,2 cm, simplifie la rénovation), création du socle extérieur ou support balcon, tirage des câbles électriques et du cuivre, mise sous vide, test d’étanchéité, pesée du fluide R32, démarrage, paramétrage du mode silence et remise d’un PV de mise en service. Le professionnel forme enfin l’occupant au nettoyage des filtres et au pilotage de la télécommande.

Entretien annuel obligations légales

Le contrat d’entretien n’est pas qu’une question de confort : il conditionne la garantie constructeur et la sécurité du circuit frigorifique. Pour les charges de fluide inférieures à 2 tonnes équivalent CO₂ (cas général des splits résidentiels Fujitsu), la réglementation n’impose pas de contrôle de fuite systématique, mais un passage annuel reste recommandé par la norme NF EN 378 et exigé par la plupart des assureurs habitat.

La visite comprend : dépoussiérage et désinfection des batteries, vérification du tirage condensats, contrôle des intensités, mesure de la pression statique, resserrage des connexions, mise à jour du micrologiciel si l’option Wi-Fi est installée. Tarif moyen : 120 à 180 € pour un monosplit, forfait majoré de 40 € par unité supplémentaire. Le technicien remet un rapport horodaté, document à conserver pour prouver la bonne tenue de l’entretien en cas de sinistre.

Garantie 5 ans compresseur et options SAV

Fujitsu General couvre le compresseur pendant cinq ans et les autres pièces trois ans, à condition que l’appareil ait été posé, mis en service puis entretenu par une station technique agréée. Les frais de main d’œuvre et de déplacement sont pris en charge pendant la première année, puis au prorata des pièces sur la période restante.

Deux options SAV existent : extension « Confort » à sept ans pièces et compresseur, avec dépannage sous 72 h, et pack « Premium » incluant prêt de clim mobile et remboursement des frais de relogement si la réparation dépasse cinq jours ouvrés. Les pièces détachées restent disponibles dix ans, la hotline constructeur diagnose à distance via le module FGL-Air et guide l’installateur vers le bon code service, limitant le nombre d’interventions sur site.

Prix aides financières et retour sur investissement

Budget matériel par puissance

Les distributeurs français positionnent les splits Fujitsu dans la fourchette médiane du marché. Hors pose, les relevés effectués sur une dizaine de sites marchands donnent ces fourchettes :

• 2,0-2,5 kW (chambre ou petit bureau) : 1 300 – 1 600 € TTC
• 3,5 kW (séjour 30 m²) : 1 550 – 1 900 € TTC
• 5,0-5,4 kW (pièce de vie ouverte) : 1 950 – 2 400 € TTC
• Multisplit 2 sorties 2,5 + 3,5 kW : 2 900 – 3 600 € TTC — ajouter ±650 € par unité intérieure supplémentaire

Une fois la main d’œuvre, les liaisons frigorifiques, la mise sous vide et les supports inclus, un monosplit R32 se situe entre 2 800 et 3 300 € posé par un artisan RGE. Un multisplit trois pièces dépasse fréquemment 5 500 € tout compris.

MaPrimeRénov CEE TVA réduite

Les pompes à chaleur air-air réversibles Fujitsu peuvent ouvrir droit au forfait MaPrimeRénov « chauffage décarboné » dès lors que l’installateur est labellisé RGE. Le montant varie de 500 € pour un ménage considéré comme intermédiaire à 1 000 € pour un ménage très modeste. Un bonus de 200 € s’ajoute si le logement se trouve dans une zone dite « sortie de passoire » après les travaux.

Les certificats d’économies d’énergie (CEE) complètent la prime. Sur un monosplit 3,5 kW, les opérations standardisées BAR-TH-129 dégagent généralement un chèque de 150 à 300 € selon le fournisseur d’énergie et la zone climatique. Pour un multisplit, le chèque dépasse parfois 500 €.

Enfin, la TVA réduite à 5,5 % s’applique au matériel et à la pose quand le logement a plus de deux ans. Additionnées, ces aides rognent 20 à 35 % de la facture initiale.

Calcul ROI et coût total de possession

Prenons un monosplit 3,5 kW SCOP 4,6 installé 3 100 € TTC, moins 800 € de MaPrimeRénov et 200 € de CEE : reste à charge 2 100 €. Dans une maison chauffée auparavant par des convecteurs électriques, la pièce concernée consomme environ 3 500 kWh de chaleur annuelle. Avec la PAC, la consommation d’électricité tombe à 760 kWh. Au tarif bleu actuel (0,23 €/kWh), l’économie atteint 630 € par an.

ROI : 2 100 € / 630 € ≃ 3 ans 4 mois. Sur dix ans, même en ajoutant 130 € d’entretien annuel et 50 € de consommation estivale en froid, le coût total de possession reste près de deux fois inférieur à la solution électrique d’origine.

Dans un logement au gaz, le gain est moindre mais l’ordre de grandeur reste intéressant, surtout pour le rafraîchissement estival intégré. Les retours terrain publiés par ATDS-HVAC sur un petit tertiaire équipé en multisplit montrent un ROI de 4 à 5 ans face à une chaudière gaz à condensation, puis une économie nette d’exploitation de 15 % chaque année suivante.

Avis experts et utilisateurs sur la clim Fujitsu

Synthèse tests indépendants

Que Choisir a soumis le split ASYG09 KMCC à sa batterie d’essais acoustiques, thermiques et électriques. Verdict : 21 dB mesurés à un mètre, un coefficient saisonnier SEER 8,4 et une note globale de 15,2 / 20. Points salués : silence, rendement, compresseur stable lors des montées en régime. Point perfectible : le pilotage Wi-Fi vendu en accessoire, jugé anachronique face à la concurrence. Sur YouTube, la chaîne pro « ClimRevue » confirme le faible bruit, avec 19 dB relevés sonomètre en main sur le mural 2,5 kW, capot fermé. Côté conso, l’essai Engie Home Services relève 40 % d’économie par rapport à un ancien on / off équivalent, résultat à nuancer car réalisé en interne. Enfin, l’acousticien du CSTB Michel Dufour rappelle que « le seuil de confort sonore se situe sous 25 dB, Fujitsu passe sous la barre sans artifice ». Ces avis convergent sur deux points : la marque tient ses promesses de silence et d’efficacité, mais pourrait mieux intégrer la connectivité de série.

Retours terrain bureaux et maisons

Dans un plateau tertiaire de 300 m² équipé en multi-split VRF, l’intégrateur ATDS a mesuré une consommation annuelle de 15 000 kWh, soit 32 % de moins que l’ancienne chaudière gaz pour un confort perçu plus homogène. Les salariés interrogés évoquent « un souffle discret, oublié au bout de quelques minutes ». En maison individuelle, les installateurs RGE que nous avons contactés rapportent une satisfaction élevée sur les modèles LLCC et KPCA : chauffage stable jusque ‑7 °C extérieur, filtres faciles à extraire pour l’entretien et format compact pratique en rénovation. Les quelques griefs concernent surtout la diode lumineuse jugée trop vive dans une chambre et la télécommande peu intuitive pour les personnes âgées. Côté fiabilité, les SAV recensent peu de retours sur compresseur durant les cinq premières années, la majorité des interventions portant sur des erreurs de pose ou un manque de nettoyage des échangeurs.

Avantages et limites relevés sur forums

Les discussions actives sur Forum-Construire et Reddit r/frclim résument l’expérience d’usage :

• Avantages récurrents : silence nocturne, split fin qui passe au-dessus d’une porte, bons scores de chauffage intersaison, prix inférieur à Daikin ou Mitsubishi pour des performances proches.
• Limites pointées : module Wi-Fi optionnel (80 à 120 €), application FGL-Air jugée perfectible, disponibilité des filtres Plasma un peu longue en cas de rupture, notice traduite sommairement.
• Conseils d’initiés : choisir un installateur certifié pour activer la garantie cinq ans compresseur, isoler la traversée murale pour éviter les bruits de ruissellement, planifier un nettoyage complet tous les deux ans au lieu du simple contrôle visuel annuel.

La tonalité générale reste positive, les utilisateurs rappelant que la clé du confort tient surtout à un bon dimensionnement et à un entretien régulier. Sur ce point, Fujitsu ne se distingue pas de ses concurrents : quand la pose est soignée, les retours demeurent enthousiastes, quand elle est bâclée, les reproches pleuvent.

Durabilité et impact environnemental du fluide R32

Cycle de vie recyclage des unités

Chez Fujitsu General, la bascule vers R32 a fait baisser de 30 % la charge de fluide par kilowatt froid par rapport aux anciennes références au R410A. Un fluide pur, non mélangé, se régénère plus facilement : l’installateur aspire le gaz en fin de vie, le stocke dans une bouteille consignée puis l’envoie en centre de traitement où il est filtré et remis aux spécifications d’origine. Les chiffres Uniclima créditent la filière d’un taux de réemploi de 95 % sur les lots R32 reconditionnés.

Une fois le fluide récupéré, le split suit la filière DEEE. Capots en ABS, échangeurs en aluminium et blocs compresseurs en acier sont démontés, triés puis réinjectés dans les circuits de fabrication. Les partenaires chargés de la déconstruction annoncent un taux de valorisation matière avoisinant 85 % du poids total. Pour l’utilisateur, le geste est inclus dans le devis de dépose : l’installateur délivre un bordereau de suivi des déchets, preuve que l’équipement quitte le domicile dans les règles.

Conformité directive F Gas et futures évolutions

Le règlement européen F-Gas impose un « phase-down » des HFC. Avec un potentiel de réchauffement global de 675, le R32 reste sous le seuil de 750 exigé pour les splits de moins de 3 kg à partir de 2025. Toutes les gammes Fujitsu vendues en France sont donc alignées sur la règle, là où le R410A (GWP 2088) subit déjà une restriction de quotas.

Une nouvelle mouture du texte prévoit de durcir la limite à 150 autour de 2035 pour les climatiseurs résidentiels. Fujitsu anticipe ce cap en expérimentant des circuits très basse charge et des prototypes au propane R290. D’ici là, le R32 demeure la solution la plus répandue : bilan carbone divisé par trois face au R410A, compatibilité totale avec les stations de charge existantes et disponibilité du fluide garantie par l’industrie du recyclage.

FAQ climatisation Fujitsu

Fujitsu est il un bon choix

Fujitsu General séduit pour trois raisons majeures : un rendement saisonnier élevé (SEER jusqu’à 8,5, SCOP 4,7 sur la série KMCC), un niveau sonore au-dessous du seuil de confort de 25 dB(A) et une garantie constructeur 5 ans sur le compresseur. Le rapport prix-performances reste attractif, un monosplit 2,5 kW se négociant près de 1 350 € TTC hors pose, soit 10 à 15 % moins cher que les références premium concurrentes. Les installateurs RGE soulignent aussi la compacité des unités murales (22,2 cm d’épaisseur) qui simplifie la pose en rénovation. Les bémols évoqués par les testeurs : le module Wi-Fi reste optionnel sur plusieurs gammes et l’interface de programmation manque de convivialité face aux applications Daikin ou Mitsubishi. Globalement, la marque offre un compromis solide entre silence, efficacité et budget.

Quel est le split le plus silencieux

La palme revient aujourd’hui au mural ASYG07KPCA, mesuré à 19 dB(A) en mode Silent par le constructeur et confirmé à 21 dB lors du test Que Choisir (±2 dB). Ce niveau équivaut au bruissement d’un feuillage, presque imperceptible à un mètre. Les séries LLCC affichent 20 à 22 dB(A) selon la puissance, tandis que la concurrence oscille plutôt entre 19 et 24 dB(A). Du côté des unités extérieures, Fujitsu reste dans la moyenne du marché, autour de 43 dB(A). Pour profiter pleinement de cette discrétion, l’installateur recommandera souvent de régler le débit automatique et de placer le split à bonne hauteur pour éviter les résonances.

Combien coûte l’entretien annuel

Un contrat d’entretien pour une climatisation Fujitsu monosplit se facture entre 120 et 180 € TTC, déplacement inclus. Il couvre le nettoyage des filtres et de l’échangeur, la vérification de l’étanchéité au fluide R32, le contrôle des pressions et la désinfection du bac à condensats. Au-delà de 2 kg de fluide, la visite réglementaire de recherche de fuites devient obligatoire, ce qui peut ajouter 40 à 60 € selon le prestataire. Certains distributeurs proposent des packs sur trois ans, parfois assortis d’une extension de garantie pièces main-d’œuvre moyennant 60 à 90 € par an supplémentaires.

Fujitsu ou Daikin quelle différence

• Prix : Fujitsu reste 10 à 15 % moins cher sur un monosplit équivalent, ce qui pèse dans une rénovation multi-pièces.
• Performances : Daikin atteint un SEER de 8,7 sur la gamme Stylish, Fujitsu 8,5. La différence est marginale sur la facture d’énergie.
• Silence : ex-aequo à 19 dB(A) pour les modèles les plus aboutis des deux marques.
• Connectivité : Wi-Fi intégré de série chez Daikin, module optionnel FGL-Air chez Fujitsu (environ 90 €).
• Réseau SAV : Daikin dispose d’un maillage plus dense, mais les pièces Fujitsu sont distribuées par Atlantic, ce qui garantit une logistique rapide en France.
• Garantie : 5 ans compresseur chez les deux fabricants, Daikin étend souvent à 5 ans toutes pièces via les installateurs agréés, Fujitsu couvre 3 ans.

En synthèse, Daikin garde l’avantage sur la connectivité et le réseau d’intervenants, tandis que Fujitsu marque des points sur le coût d’acquisition sans renoncer au silence ni au rendement.

Conclusion notre verdict confort durable

Fujitsu signe un quasi sans-faute sur les critères qui comptent : confort acoustique, rendement saisonnier et fiabilité mécanique. Passer sous la barre des 20 dB dans un salon, afficher un SEER supérieur à 8 et garantir le compresseur cinq ans place la marque dans le peloton de tête des PAC air-air. L’usage généralisé du fluide R32 limite l’empreinte carbone tout en préparant la prochaine étape de la réglementation F-Gas.

À l’épreuve du terrain, les retours d’installateurs RGE et les mesures indépendantes confirment ces performances sur la durée. Les économies d’énergie constatées, proches de 40 % face à un système on/off, ramènent le retour sur investissement autour de cinq ans dans la plupart des habitations bien dimensionnées.

Quelques bémols subsistent : le module Wi-Fi reste optionnel, l’application mériterait un rafraîchissement et le coût d’entretien annuel, même contenu, doit être intégré au budget. Rien toutefois qui remette en cause la recommandation générale. Pour qui cherche une climatisation réversible silencieuse, sobre et pensée pour durer, Fujitsu coche les cases essentielles. Un bilan énergétique précis réalisé par un professionnel QualiPAC permettra d’exploiter tout le potentiel de la gamme et de sécuriser les aides financières disponibles.

Le split Fujitsu prouve qu’une clim peut offrir un souffle à peine audible, des factures allégées et une empreinte carbone en recul. À chaque propriétaire maintenant de transformer ces promesses en réalité par un dimensionnement précis et une pose certifiée. Dès lors, la question devient personnelle : quand votre foyer passera-t-il au silence performant ?